Le 24 février 2022, la Russie et l’Ukraine sont entrés en guerre. Au moment où les premiers tirs de canon ont fendu le ciel de l’Europe de l’Est, les professionnels de l’immobilier suisse ont retenu leur souffle. Malheureusement, il semblerait que leurs craintes aient été justifiées…

Une hausse des prix de l’immobilier neuf

Dès que la guerre russo-ukrainienne a démarré, les prix du bois et du métal se sont enflammés. Par ricochet, tous les promoteurs engagés dans la construction ou la rénovation de biens immobiliers ont vu leur facture gonfler. Pire encore : les délais ont été rallongés.

Pour les personnes qui désirent acheter neuf, attention ! La crise des matières premières affectera ce secteur de plein fouet. Les investisseurs vont alors se tourner vers des immeubles anciens influençant les prix de ces derniers vers le haut.

Locataires : attention aux factures courantes !

Avec la réduction en approvisionnement du gaz et du pétrole russes, les locataires voient leurs factures exploser. Heureux ceux qui résident dans des immeubles ayant opté depuis longtemps pour la géothermie et les autres énergies renouvelables.

Pour éviter de perdre leurs locataires, les propriétaires devront se montrer fins stratèges. En effet, avec la hausse du cours de la vie et les rentrées de septembre, il suffit de quelques francs pour qu’ils plient bagages. Sans renoncer à leurs loyers, les logeurs devront trouver les mots justes et faire quelques concessions au risque de se retrouver avec des logements vides.

Une probable augmentation du prix des hypothèques

À chaque fois que la situation géopolitique n’est pas stable, les marchés financiers deviennent instables. Sans surprise, la crise russo-ukrainienne a eu un impact direct sur les taux d’intérêts imposés par les banques suisses. Ces dernières ont déjà annoncé qu’au cours des cinq ans à venir, leurs commissions sur les hypothèques pouvaient continuer d’augmenter, ce qui tirera le prix des immeubles vers le bas.

Sauf que, avec la crise, de plus en plus de personnes chercheront à protéger leur épargne en investissant dans la pierre.

Ce qu’il faut retenir

Pour les néophytes, l’impact de la guerre en Ukraine sur le marché immobilier suisse peut être très difficile à mesurer. Heureusement, tout est condensé en quatre points succincts dans les lignes qui suivent :

• En temps de crise, les investisseurs cherchent à acheter des biens pour sécuriser leur épargne. Ce qui amène le prix de l’immobilier à augmenter.

• Parce que la guerre entre la Russie et l’Ukraine perturbe l’approvisionnement en matières premières, le secteur immobilier voit ses prix augmenter. Acheter dans l’immobilier neuf ou ancien nécessitera une enveloppe plus conséquente.

• À cause de l’inflation du gaz et du pétrole, les charges courantes liées aux résidences locatives vont augmenter. Les loyers vont coûter plus cher et donc la valeur des immeubles va augmenter.

• Pour lutter contre l’inflation, les banques font grimper les taux d’intérêt de leurs hypothèques. Par conséquences, se lancer dans l’immobilier locatif devient moins rentable. Pour faire face cette situations, les vendeurs voient leurs exigences à la baisse, ce qui amène le prix des immeubles à baisser.

Conseils de la Rose Groupe :

*Beaucoup d’opportunités vont se présenter sur le marché mais soyez prudent, visez une rentabilité importante pour faire face à la hausse probable des taux ains que des coûts de l’énergie et des rénovations.

-> Avant chaque achat nous pouvons vous accompagner pour effectuer une analyse financière de rentabilité.

*Les propriétaires ayant des craintes concernant l’augmentation des taux hypothécaires, nous pouvons vous conseiller sur les mesures à adopter rapidement pour sécuriser votre investissement.